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Nino a un chien imaginaire. Ce chien est un compagnon, un ami de jeu, un complice. Evidemment, personne ne voit ce chien à part Nino. Un jour, Nino a un vrai chien. Ce jour-là, le chien que Nino n’a pas disparaît. Son vrai chien est doux, gentil, obéissant mais il ne comprend pas Nino, ne ressent pas les mêmes choses. Rassurez-vous, ce n’est pas si grave… parce que Nino s’est mis à penser au caribou… au caribou qu’il n’a pas… et au zèbre qu’il n’a jamais vu, et au crocodile du Nil, à la girafe, à l’ours et à beaucoup d’autres chiens, ceux de ses rêves…
En plus d’un univers graphique original qui fait la part belle à la nature, Edward Van De Vendel et Anton Van Hertbruggen nous offrent un livre sur le pouvoir de l’imaginaire, un véritable hymne à la rêverie.
Surtout ils nous rappellent que les enfants ont l’incroyable talent de basculer dans cet autre temps, cet autre lieu, cet autre tout court que les adultes s’interdisent peut-être un peu trop d’atteindre, l’imaginaire.
Le chien que Nino n’avait pas
Edward van de Vendel, Anton Van Hertbruggen
Didier Jeunesse, Août 2014, 16 €
Charline A.
Jolie critique !
Mais… et les parents ? Aucune place pour eux dans l’univers de Nino ? Et si j’étais un enfant qui puisse imaginer tout ce qu’il veut, je choisirais sans doute des couleurs un peu moins ternes que ces teintes de brun.
Enfin, tout ça c’est pour dire… car j’ai aussi beaucoup aimé la part d’imaginaire de ce livre, ainsi que son graphisme.
Cet album a obtenu le Prix Sorcières 2015 http://www.abf.asso.fr/4/25/504/ABF/prix-sorcieres-laureats-2015?p=12