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couverture_La dernière abeilleDans un monde sans abeille, les fleurs sont pollinisées par des enfants triés sur le volet pour maintenir un fragile écosystème. Pivoine rêve de devenir une abeille méritante lorsqu’elle aura dix ans. Mais sa maman nourrit d’autres espoirs de son côté. Elle l’emmène travailler en Ville, l’arrachant à son grand-père et à sa soeur. D’aventures en découvertes, Pivoine n’a de cesse de retrouver sa campagne avec une détermination rageuse.

Dystopie ou roman d’anticipation ? Le récit de Bren MacDibble nous plonge dans une société moderne et organisée qui ressemble étrangement à la nôtre. L’écart ville/campagne s’y est simplement accentué. Pas de propos moralisateur pour autant, le livre se contente d’interroger la place que l’on souhaite occuper dans le monde. La jeune héroïne a depuis longtemps tranché sur le sujet, et c’est la force de l’histoire que de nous présenter une fillette très ferme quant à ses convictions, extrêmement déterminée et prête à tout pour retrouver ce qui lui est cher. Un beau roman sur l’affirmation de soi, mais aussi sur la force des liens qui nous unissent, avec en toile de fond une défense de l’environnement et de la décroissance, sans lourdeur de propos. À lire dès 10 ans.

Myriam G.

La dernière abeille
Bren Macdibble
Hélium, août 2020, 14€50